Jacques Brel - La ville s'endormait /1977
Albumm: Les Marquises /1977
Versuri:
La ville s’endormait
Et j’en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brulait
La ville s’endormait
Et j’en oublie le nom
Et la nuit peu a peu
Et le temps arrete
Et mon cheval boueux
Et mon corps fatigue
Et la nuit bleu a bleu
Et l’eau d’une fontaine
Et quelques cris de haine
Verses par quelques vieux
Sur de plus vieilles qu’eux
Dont le corps s’ensommeille
La ville s’endormait
Et j’en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brulait
La ville s’endormait
Et j’en oublie le nom
Et mon cheval qui boit
Et moi qui le regarde
Et ma soif qui prend garde
Qu’elle ne se voit pas
Et la fontaine chante
Et la fatigue plante
Son couteau dans mes reins
Et je fais celui-la
Qui est son souverain
On m’attend quelque part
Comme on attend le roi
Mais on ne m’attend point
Je sais, depuis deja
Que l’on meurt de hasard
En allongeant le pas
La ville s’endormait
Et j’en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brulait
La ville s’endormait
Et j’en oublie le nom
Il est vrai que parfois pres du soir
Les oiseaux ressemblent a des vagues
Et les vagues aux oiseaux
Et les hommes aux rires
Et les rires aux sanglots
Il est vrai que souvent
La mer se desenchante
Je veux dire en cela
Qu’elle chante
D’autres chants
Que ceux que la mer chante
Dans les livres d’enfants
Mais les femmes toujours
Ne ressemblent qu’aux femmes
Et d’entre elles les connes
Ne ressemblent qu’aux connes
Et je ne suis pas bien sur
Comme chante un certain
Qu’elles soient l’avenir de l’homme
La ville s’endormait
Et j’en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brulait
La ville s’endormait
Et j’en oublie le nom
Et vous etes passee
Demoiselle inconnue
A deux doigts d’etre nue
Sous le lin qui dansait
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